Je m'appelle Rémi Parizot, j'ai 19 ans et je viens de Nantes, en France. Si aujourd'hui je m'épanouis complètement en Design, je ne peux pas dire que ça à toujours été une évidence...
Je sors d'une filière S, spécialité SVT, menée le plus tranquillement possible. Un élève pas mauvais voir même plutôt bon mais figé par un manque de motivation. Un profil assez classique finalement. Cependant quelques exceptions entrent en scène. Passionnée de SVT, je trouve une motivation que je n'avais jamais eu auparavant et je me rends compte que la seule chose qui manque pour que je parvienne à de bons résultats, c'est l'envie de réussir et un sujet qui me plait. Cette motivation pour les sciences m'emmène au concours général et me permet d'avoir mon baccalauréat.
C'est donc logiquement qu'à l'heure de choisir mon orientation professionnelle, c'est vers les sciences que je me tourne. Et pourtant, j'arrive en design. Presque par hasard.
Si j'en arrive là c'est grâce à mon frère, lui aussi designer. Au printemps 2017, je l'accompagne à son travail durant quelques jours, dans une agence de design à Berlin. Et je découvre un monde qui semble correspondre à tout ce que j'attendais, et même plus. Du travail en équipe, une vraie cohésion de groupe, des idées fusant de toute part, du dessin, du code et des logiciels produisant des visuels à m'en couper le souffle. Bien sur les locaux flambants neufs au bord du canal de Berlin dans de vieux bâtiments en brique participent à l'émerveillement, mais peu importe, l'essentiel est là. Je veux faire des études de design.
En y réfléchissant plus posément, je me rends compte que depuis toute petit j'ai beaucoup de centre d'intérêts en commun avec le monde du design. J'aime dessiner, j'aime me cultiver (notamment dans des moyens plus "classique"), j'aime créer, raconter des histoires...
Et je crois pouvoir dire que je ne me suis pas trompé. J'ai trouver au sein du design une motivation que je ne connaissais pas. Le plaisir de créer des choses utiles pouvant à terme influer précisément sur des problèmes de la vie quotidienne.
En plus de cela, mes études m'ont permis de me trouver, en quelque sorte, j'ai réussi à me définir avec plus de précision que jamais. Plus important encore, j'ai réussi à trouver la motivation pour raconter des histoires. Mais ça, c'est un autre moi...